Projet de parc éolien

Projet éolien de Châlons – Le Mareix

(Article écrit par Thomas Goulley – Assistant chef de projet éolien à Eléments)

1. Informations générales

Depuis 2017, Eléments et la commune d’Aix travaillent en collaboration sur le projet éolien de Châlons-Le Mareix.  Le projet sera constitué de 6 éoliennes de hauteur maximale 180m et pour une puissance totale d’environ 15MW.

Avancement : Fin des études de faisabilité.

Actuellement, les études de faisabilités se terminent.Leur synthèse permettra de déterminer l’implantation qui minimise les impacts environnementaux, paysager et acoustique des éoliennes.

200 000€ de retombées financières pour les collectivités

Les collectivités percevront 200 000€ de retombées financières par an, réparties selon le graphique suivant

Un projet en toute transparence :

• Un scrutin destiné aux habitants de Châlons et du Mareix a été organisé pour pouvoir lancer les études sur les bois de ces sections. Le vote a été favorable à une forte majorité
• Un journal du projet a été distribué, un article a été publié dans le bulletin municipal.
• Une campagne de porte-à-porte a été effectuée fin novembre pour informer les riverains du projet.

Nous continuerons de vous tenir au courant de l’avancée du projet !

Vous pouvez aussi vous tenir informés via le site https://www.projeteolienaix.fr/

• Eléments de réponse aux inquiétudes

Lors de la campagne de porte à porte il est ressorti des inquiétudes sur des potentiels enjeux sanitaires de l’éolien, ainsi que sur la fin de vie du parc et son démantèlement. Voici quelques éléments de réponse :

Le bruit des éoliennes :

L’impact sonore de l’éolienne est réglementé par la loi. A partir de 35 dB, les émergences sont limitées à 5 dB le jour, et 3 dB la nuit.

Afin d’appliquer les exigences imposées par la loi, des mesures acoustiques seront réalisées sur ce projet et des plans de bridage acoustique (ralentissement de la rotation des éoliennes à certaines heures de la journée et en fonction de la direction du vent, par exemple) peuvent être mis en place en fonction du résultat de ces mesures.

Les ondes électromagnétiques :

Nous sommes tous exposés à un ensemble de champs électromagnétiques de différentes fréquences qui sont omniprésents dans notre environnement.

Des champs électriques et magnétiques sont présents au niveau des éoliennes (génératrice et transformateur) et au niveau des câbles électriques permettant d’évacuer l’énergie produite. Cependant, les niveaux de tension (20.000V), l’enfouissement des câbles, le confinement du transformateur dans la tour qui supporte l’éolienne et la localisation de la génératrice dans la nacelle située à une centaine de mètres de hauteur éliminent les impacts d’un champ électrique. La conjugaison de ces éléments avec la distance des premières habitations permet d’éliminer toute éventualité d’un quelconque effet sur la santé que pourrait craindre la population riveraine.

D’après le « Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens – Actualisation 2010 » publié par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer : « Les câbles à champ radial, communément utilisés dans les parcs éoliens, émettent des champs électromagnétiques qui sont très faibles voire négligeables dès que l’on s’en éloigne. ».

Cette affirmation est corroborée par une étude réalisée en 2012 sur un parc de 6 éoliennes VESTAS (Relevé de mesure du champ magnétique ; parc de sauveterre (81) ; 2012) et qui démontre des niveaux de champ magnétique très largement inférieur à la réglementation que ce soit à proximité d’une éolienne ou du poste de livraison (qui regroupe l’énergie produite par tout le parc). Les mesures réalisées sur le parc de Sauveterre montrent au maximum un champ magnétique (à côté du poste de livraison) de 1.049 micro-tesla (émissions similaires à un écran d’ordinateur cathodique) soit 100 fois plus bas que la valeur réglementaire à côté des installations de fréquence 50 Hz.

Les infrasons :

Nous sommes constamment entourés d’infrasons, de manière technique ou naturelle (comme le vent circulant entre les arbres et les bâtiments, par les climatiseurs, les appareils médicaux ou même par la musique électronique).

D’après le « Guide de l’étude d’impact sur l’environnement des parcs éoliens – Actualisation 2010 » publié par le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer : « Les infrasons que les éoliennes émettent sont largement inférieurs au seuil d’audibilité. Les bruits de la vie quotidienne généralement acceptés, comme le bruit intérieur d’une voiture particulière, présentent un niveau bien plus élevé. Dans une voiture particulière circulant à 100 km/h, les infrasons sont si forts qu’ils en sont audibles. »

D’après l’Académie nationale française de médecine conclut « la crainte des infrasons produits par les éoliennes est sans fondement ».

Le démantèlement :

L’exploitant est responsable du démantèlement du parc éolien. Les coûts de démantèlement sont connus et maîtrisés. Pour prévenir à une faillite, des garanties financières sont obligatoirement constituées avant la mise en service du parc éolien, et placées sous main mise préfectorale. Tous les composants de l’éolienne et des infrastructures associées sont valorisables.

La réglementation impose un arasement des fondations à une profondeur de 2 m en zone forestière, permettant ainsi une réutilisation de la parcelle pour son usage initial. Le massif en béton laissé dans le sol ne constitue aucunement une source de pollution puisqu’il s’agit d’un matériau inerte, c’est-à-dire qui n’échange pas avec le milieu dans lequel il se trouve.

Pour plus d’infoshttps://www.revolution-energetique.com/le-demantelement-et-le-recyclage-des-eoliennes/